Sensibiliser à la transition écologique – par où débuter ?

Sensibiliser à la transition écologique – par où débuter ?

La série des live Instagram « Entrepreneurs éco-responsables & inspirants », c’est l’occasion de faire le plein d’inspiration pour ton entreprise !

Pour cet épisode, j’ai rencontré Florian de Summit Formation qui nous livre son expérience en tant que formateur aux enjeux climatiques et à la transition écologique.

On a parlé habitudes au quotidien, mais aussi comment calculer son empreinte carbone et se lancer en indépendant. Une rencontre riches en sujets, que je te détaille ci-dessous !

 

 
 
 
 
 
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Une publication partagée par Julie|Pros en transition écolo (@lespritgraine)

Creer son propre job

Passionné de nature, Florian souhaitait se réorienter dans la transition écologique, après un parcours d’ingénieur mécanique & responsable projets, pour vraiment passer à l’action et défendre ses convictions. C’est comme cela qu’est né en 2020 Summit Formation.

Le métier de formateur à la transition écologique n’existant pas, il s’est formé en autodidacte et a dû réaliser une formation de… formateur.

Un métier qu’il a inventé sur-mesure pour répondre aux besoins actuels.

Il intervient en Auvergne dans les entreprises, écoles supérieures et auprès des particuliers.

Faire davantage qu’éteindre la lumière

Les éco-gestes ne suffisent pas. C’est ce constat que Florian fait après avoir changer ses propres habitudes. Il réalise qu’il faut avoir un impact à plus grande échelle.

« Les éco-gestes, c’est le terreau de la transition. C’est important et nécessaire, mais ce n’est pas suffisant. »

Les actions individuelles doivent s’associer à des actions collectives. C’est pourquoi sensibiliser un maximum de personnes est très important quand on veut travailler pour la transition écologique.

Les 4 facteurs où agir en priorité

Florian et moi, nous sommes d’accord là-dessus. Si tu veux modifier en profondeur tes habitudes, il y a 4 facteurs sur lesquels il faut te pencher en priorité.

C’est là que tu auras le plus d’impact pour préserver l’environnement.

Voici quelques exemples, par ordre de priorité :

  • Les transports : c’est le number one, car 50% de ton impact sur l’environnement est causé par ce seul secteur. Ce n’est donc pas une goutte dans l’océan ! Comment faire ? Tu peux privilégier le télétravail quand c’est possible (tout en limitant les impacts numériques liés à la vidéo), regrouper tes trajets pour en limiter le nombre, prendre du covoiturage ou le train, choisir un véhicule petit, léger et qui consomme peu, pratiquer l’éco-conduite (10% de réduction d’émissions de CO2 pour 10% d’économies financières). Attention aussi aux émissions cachées ! (tels que les transports derrière l’alimentation importée ou les livraisons d’achats)
  • La consommation énergétique des bâtiments : si tu n’as pas de pouvoir de décision sur le bâtiment où tu travailles, tu peux tout de même veiller à ta consommation des énergies : l’éclairage (éteindre les lumières…), le chauffage (thermostat sur 18°, se couvrir avant d’allumer…), la climatisation, les appareils électriques (extinction des écrans quand tu t’absentes, installer des multi-prises…) et l’eau (fermer le robinet quand on se savonne les mains, installer des mousseurs…).
  • L’alimentation : limiter la consommation de viande et de produits carnés, réduire les emballages en achetant en vrac, faire soi-même, éviter le gaspillage alimentaire.
  • Les biens de consommation : acheter en reconditionné, prendre soin de son matériel pour le faire durer, le faire réparer.

Des petits gestes qui sont accessibles à tous. 

Calculer son impact pour savoir où agir en priorité

Mais avant toute chose, tu dois savoir où tu en es. Et pour cela, faire ton état des lieux environnemental et carbone.

Tu peux trouver des ressources auprès de plusieurs organisations, dont celles-ci :

Cela t’indiquera vers quoi tu dois te tourner en premier lieu.

Sensibiliser les autres, comment ça se passe ?

Bien qu’en général, les entrepreneurs éco-responsables attirent des clients intéressés justement pour cette démarche, il peut arriver que l’on se retrouve confronté à des réfractaires, notamment quand on intervient en BtoB.

Convaincre, ce n’est pas obliger à changer (et cela ne fonctionnera pas). C’est plutôt trouver les bons arguments et en discuter avec la personne concernée. Beaucoup de personnes ont des freins tels que « c’est revenir à l’âge de pierre », « c’est contraignant », « manger bio coûter cher »…

« Mon rôle c’est de former et d’informer. Je donne les axes d’action et les gens sont libres de faire ou de ne pas faire. Mais juste ça, ça amène une première réflexion. »

Malgré que la situation climatique et environnementale soit urgente (et crois-moi, je partage ton sentiment d’impuissance face à l’inaction des autres), il est inutile de braquer tes interlocuteurs. Tu n’y arriveras pas ainsi.

Il faut avant tout planter des graines, évoquer les enjeux et attendre que ça pousse 😉. La plupart des personnes sont au moins curieuses et ont besoin que tu les aides à débuter leur transition.

Et ne pas oublier que chacun commence à son niveau. La porte d’entrée est différente pour tous. Certains vont être moins embêtés de diminuer leur consommation de viande, quand d’autres pourront d’abord se passer de la voiture.

En toute transparence, où est la contrainte ?

Florian a évoqué le fait de ne pas toujours avoir la main sur son environnement de travail. Pour lui, cela va s’incarner lors de ses déplacements en formation. Pour toi, il s’agit peut-être de ton lieu de travail quotidien.

En effet, nous dépendons aussi de l’état d’avancement des autres en transition écologique. Comme dans une course de relais (première image qui me vient 😊), il faut attendre que les autres arrivent à te rattraper .

C’est pour cette raison que sensibiliser est aussi important, que l’on soit formateur ou non. Afin d’avancer ensemble dans la même direction, et d’y arriver plus rapidement ainsi.

Comment ? Ce peut être en mettant des affiches pour sensibiliser au tri ou à l’impact du numérique dans les bureau, ou tout simplement en montrant l’exemple.

Les bénéfices pour un entrepreneur éco-responsable

  • Ce secteur est valorisant : on travaille pour améliorer le monde et on s’aligne avec ses convictions.
  • Inspirer les autres par son propre exemple pour les orienter vers une démarche plus éco-responsable
  • Diminuer ses coûts comme par exemple en réduisant les trajets en voiture = moins d’essence. Ce qui permet, et c’est très important pour une entreprise, d’investir davantage avec l’argent économisé.
  • Anticiper sur l’avenir : d’une part, par rapport aux législations qui évoluent en ce sens et qui vont donner des obligations aux entreprises. D’autre part, en lien avec la demande croissante des énergies fossiles dans le futur (et donc une montée des coûts). Changer ses habitudes de consommation, c’est aussi devenir résilient.

Ces bénéfices sont à prendre en compte autant pour les indépendants que pour les grandes entreprises.

Comment se lancer en tant qu’indépendant ?

  • Passer par la case « demandeur d’emploi » pour être accompagné par la CCI ou la BGE gratuitement dans la création de l’entreprise.
  • Utiliser une partie de ses droits Pôle Emploi en ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entreprise) et bénéficier de l’ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) pour être exonéré.
 
 
 

Alors, envie de former à ton tour ton entourage et tes collègues aux enjeux écologiques ? Dis-moi en commentaire ce que cette rencontre avec Florian t’inspire !

Si tu souhaites toi aussi témoigner de ton expérience en tant qu’indépendant ou salarié, contacte-moi par e-mail, sur Instagram ou Facebook 😉

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