Le travail qui s’accumule, les journées interminables, les projets qui avancent (trop) lentement, un boss ou un collègue à cran… Il arrive que l’on ait parfois envie de tout envoyer valser et d’aller se réfugier sous la couette (ou de prendre un avion pour Tahiti et aller siroter des cocktails sur la plage 😃).
On connaît tous ces moments sous pression. Et ressentir cela est tout à fait normal. Ton corps te signifie seulement qu’il a besoin de recharger les batteries.
Impossible d’être productif tout au long de l’année. Notre organisme doit sans cesse s’adapter à son environnement, aux imprévus, à notre entourage… Ce qui lui demande beaucoup d’énergie, qu’il a besoin de récupérer ensuite.
Je te partage dans cet article quelques astuces et rappels à utiliser quand ces moments surviennent.
Fuir, craquer ou baisser la pression
Dans toutes mes expériences professionnelles passées, j’ai ressenti à un moment cette envie très forte de fuir. Une réaction animale naturelle quand on se sent coincé.
Si tu ne choisis pas l’option fuite, l’autre moyen, c’est de péter un câble (disons-le). Toute cette énergie négative a besoin de s’extirper. On a vraiment ici l’image de la cocotte minute qui, sous trop de pression, explose.
Un moment à passer qui n’est ni bon pour nous, ni pour les autres, car on n’est pas franchement de bonne compagnie. Il vaut mieux alors accepter l’évidence et s’accorder une pause (ou partir pour laisser la place à quelqu’un d’autre dans certains cas).
Mais il y a une 3ème option, plus saine dirons-nous : relâcher la pression tranquillement de la cocotte minute.
Si tu es dans le cas aujourd’hui où tu sens que la cocotte est pleine (tu sens que j’aime cette métaphore ? 😆), voici quelques astuces pour décompresser.
Ne plus tourner en rond
Parfois, ton cerveau a juste du mal à se mettre sur pause. Tu ressasses les mêmes choses, tu ne trouves pas de solutions aux mêmes problèmes. Alors que tu ne demandes qu’un petit moment de répit pour juste respirer ou te concentrer sur autre chose.
Le mental est fait pour tourner en pilote automatique. Il est très utile pour nous permettre de fonctionner dans des tâches quotidiennes. Mais il peut vite devenir envahissant si on n’y prend pas garde, dans des situations inconfortables trop longues.
Voici plusieurs exercices que tu peux réaliser pour lui laisser un peu de répit et te changer les idées :
Lire un livre passionnant
Écouter de la musique ou des sons apaisants
Danser tout seul dans ton salon
Faire de la méditation ou de la relaxation guidée
Prêter attention à ta respiration : l’écouter, la sentir passer dans ton corps, tes poumons et observer comment il réagit.
Pratiquer la cohérence cardiaque (6 respirations par minute, pendant 3 à 5 minutes). Cela permettrait de retrouver environ quatre heures de calme et de sérénité.
Observer ton environnement, écouter les bruits environnants (pour l’expérimenter, pourquoi ne pas tenter un bain de forêt), observer comment tu te tiens dans cet espace
Essayer de faire attention aux silences derrière le bruit
T’intimer l’ordre intérieur d’arrêter ce flot de pensées et de garder ton calme face à une situation stressante. Que va-t-il t’arriver de pire si tu arrêtes de paniquer ? Parfois, se rappeler à l’ordre soi-même suffit.
Essayer de te détacher de tes pensées : observe-les venir mais ne te laisse pas embarquer par elles. Reconnais celles qui tournent en boucle. Ce sont souvent des croyances que tu t’imposes à toi-même ou des suppositions infondées. Deviens vigilant aux schémas de pensées dans lesquels ton mental a tendance à t’embarquer par habitude.
Prêter attention aux différentes parties de ton corps en imaginant une boule d’énergie blanche y évoluer : en commençant par les pieds jusqu’au sommet de ton crâne, en passant par ton bassin, les mains, ton visage, ta mâchoire, etc.
Faire attention à tes ressentis plutôt qu’à tes pensées, et donc t’écouter autrement.
Prêter attention au moment présent, et non à ce qui s’est passé ou ce qui va arriver. Ressentir ce moment.
Pratiquer la visualisation positive : aller dans un endroit mental qui te fait du bien, où tu te sens apaisé. Visualiser ta réussite et comment tu as fait pour y arriver.
Encourager ta créativité : dessiner, écrire des histoires, un poème, fabriquer quelque chose…
Le but de ces différentes actions (et il y en a plein d’autres), c’est d’amener ton mental à se mettre un peu en retrait et à plutôt te concentrer sur tes ressentis et ce qui te fait plaisir.
Cette étape est propre à chacun/e. Pour certaines personnes, les bruits de la nature fonctionnent très bien pour s’évader mentalement. Pour d’autres, ce sera plutôt d’écouter une musique entraînante et de danser sans réfléchir.
Tu peux prendre un temps le matin ou le soir pour effectuer ces exercices.
À consommer sans modération, car, à la clé, tu seras plus attentif et disponible, et moins parasiter par tes pensées.
Fuir ou combattre
Un vécu mal assimilé peut engendrer une réaction de fuite, tout à fait normale. Dans la nature, la 2ème solution est d’engager le combat.
Alors, choisis ta voie :
Faire du sport permet de sortir toute cette énergie accumulée et ce besoin de fuite : jogging, nage, vélo… tout ce qui te permettra de te dépasser pour évacuer le trop plein.
Se donner l’opportunité de fuir un jour, un week-end ou une semaine : réserve un endroit tranquille ou installe-toi chez quelqu’un (une connaissance ou non, vive les Airbnb !).
Tu n’es pas obligé de fuir très loin, il suffit de trouver un endroit où tu aimes passer du temps (pour ma part, ce sont les librairies pour chercher de nouveaux bouquins et CDs).
Pratiquer un sport de combat ou de self-défense.
Et oui, face au stress, ces 2 réactions naturelles de notre état animal doivent bien être assouvies de temps à autre. Alors pas de jugement sur toi-même, et autorise-toi cela.
En pratiquant ces exercices, tu vas permettre à ton mental et à ton corps de relâcher la pression accumulée. La prochaine étape va être de détendre au maximum les tensions. Dans la deuxième partie de cet article, je te donne aussi des conseils pour retrouver ton énergie et repartir plus fort !
Et toi, comment tu relâches la pression de ton côté ? Tu es du genre à rechercher l’évasion ou à te dépenser un max ?